Centre de tri
Le centre de tri du SIDOMPE est situé dans la Zone d’Activités du Pont Cailloux
Route des Nourrices à Thiverval-Grignon (78850) et a ouvert au cours du 2ème trimestre 2008.
Le centre de tri du SIDOMPE est situé dans la Zone d’Activités du Pont Cailloux
Route des Nourrices à Thiverval-Grignon (78850) et a ouvert au cours du 2ème trimestre 2008.
Le compactage des refus de tri avant envoi au CVD
L'acheminement des déchets
Le pré-tri
La séparation des corps creux et des corps plats
Le traitement des corps plats
Le traitement des corps creux
Le stockage des emballages ménagers recyclables
Le départ des emballages ménagers recyclables
Le centre de tri de Thiverval-Grignon est certifié ISO 9001, ISO 14001, ISO 45001 et ISO 50001 ce qui signifie que le site est conforme aux exigences de ces normes, qui sont aujourd’hui des référentiels largement reconnus en matière d’environnement et de santé, et de sécurité au travail.
Début du voyage !
L’arrivée des camions
Les camions qui collectent les déchets recyclables tels que les emballages, les papiers... arrivent au Centre de Tri. Tous les camions de collecte sont pesés à leur entrée et à leur sortie du Centre de Tri sur des ponts bascules pour connaître la quantité de déchets réceptionnés.
Bling Bling !
Le déchargement des déchets et du verre
Les camions bennes des collecteurs déversent les déchets ménagers recyclables dans la zone de déchargement. Le verre quant à lui est déposé sur une plateforme de stockage. Il ne sera pas traité et sera revendu au repreneur tel quel.
Tous au tapis !
L’alimentation de la trémie
Dans un premier temps, les déchets sont transportés par le chargeur dans la trémie d’alimentation. La trémie est une sorte de tapis roulant qui régule le débit de la chaine de tri pour éviter que trop de déchets n’arrivent en même temps.
Travail de précision !
La cabine de pré-tri manuel
Un pré-tri est effectué à la main par les trieurs pour mettre de côté les grosses erreurs de tri, les gros cartons et les sacs de collecte. Les gros cartons sont directement acheminés vers la presse à balles.
Un grand tamis !
Le trommel
Les déchets continuent ensuite leur progression vers le trommel, un tambour criblé de trous plus ou moins gros et qui en tournant, permet de séparer mécaniquement les matériaux en fonction de leur taille :
Les déchets trop petits passent au travers des mailles, ils partent avec les refus de tri.
Les déchets de taille moyenne (bouteilles, canettes etc.) passent au crible balistique.
Les gros déchets (gros cartons, papiers etc.) partent au tri optique.
Les lourds en bas !
Le crible balistique
Les déchets de taille moyenne passent alors au crible balistique. Son rôle : séparer définitivement les corps creux (bouteilles en plastique, briques alimentaires, conserves, cannettes…), des corps plats (journaux, revues, magazines, petits cartons…). Il s'agit d'un tapis en pente qui vibre : les corps creux, plus lourds, tombent vers le bas (en direction de l’overband) et les corps plats vers le haut (en direction du tri optique).
Ca fait PSHHIT !
Le tri optique
Le tri optique, grâce à un soufflet d’air comprimé, permet de séparer les cartons des papiers.
Dernière étape de tri !
La cabine de tri manuel
Pour finir, les déchets sont acheminés vers la cabine de tri manuel. Cette dernière étape permet de finaliser le tri des corps plats par matière. Chaque ligne de tri est dédiée à une matière (cartons, papiers…). Les cartons tombent et sont stockés dans une alvéole qui leur est réservée. Les papiers sont stockés séparément dans des grands bacs.
Un aimant géant
L’overband
Les mâchefers
Après leur passage au crible balistique, les corps creux passent sous un overband : c’est un gros aimant qui attire les ferreux. Les déchets « capturés » par l’aimant seront alors acheminés vers une presse spécifique : la presse à ferreux.
Séparation des plastiques
Le tri optique en série
Les déchets restants, à savoir les plastiques, continuent leur progression à travers deux tris optiques en série. Le premier sépare les plastiques opaques, appelés PEHD (flacon de mayonnaise…), des plastiques transparents appelés PET (bouteilles d’’eau…). Le second tri optique sépare les PET clair (bouteilles transparentes d’Evian…) des PET foncé (bouteilles vertes de Badoit…) par reconnaissance de matière et de couleur.
Ultime vérification !
La cabine de tri manuel
Les corps creux terminent leur parcours dans la cabine de tri manuel. Cette ultime étape permet de finaliser le tri des corps creux par matière et d’éliminer les erreurs restantes. Chaque ligne de tri est dédiée à une matière (PET foncé, PET clairs, PEHD…). Les déchets triés sont finalement stockés dans des alvéoles spécifiques.
Chacun a sa place !
Les alvéoles de stockage
Tous les matériaux séparés sont temporairement stockés dans des alvéoles distinctes.
Des cubes de matière !
La presse à balles et la presse à ferreux
Chaque matériau est tour à tour acheminé sur un tapis roulant vers la presse à balles qui compacte les emballages en gros cubes, appelés des « balles ». Les ferreux sont, quant à eux, acheminés vers une presse spécifique : la presse à ferreux.
Une nouvelle vie pour nos déchets !
La collecte par les repreneurs
Après toutes ces opérations, les déchets ainsi triés sont revendus à des entreprises appelées « repreneurs ». Elles vont recycler les matériaux pour leur donner une seconde vie. Chaque entreprise est spécialisée dans un type de matériau. On en compte 6 au total :
1. Plastiques
2. Verre
3. Journaux, revues, magazines
4. Cartons
5. Aluminium
6. Acier
Les matériaux recyclés ont une valeur marchande. En 2013, les recettes issues de la revente de matériaux aux repreneurs se sont élevées à près de 2 millions d’euros. Elles sont intégralement reversées aux communes, en fonction des tonnages recyclés.
En route pour une nouvelle aventure !
L’acheminement vers le centre de valorisation
Tout au long de la chaîne du tri, les refus de tri sont écartés. Ils sont redirigés vers le Centre de Valorisation, au même titre que les ordures ménagères, pour y être incinérés et valorisés.